Être heureux.
Ce que chacun veut.
Conserver ce bonheur le plus longtemps possible.
Ce que chacun voudrait.
Souffrir du manque et de la perte.
Ce qui finit par arriver à chacun.
Et oui, moi aussi je peux faire des pseudo-poèmes que tout le monde aime parce que ça concerne n'importe qui ^o^
Sans rire, je m'interroge, qu'est-ce qui fait notre bonheur la plupart du temps ?
La possession.
Possession matérielle et spirituelle.
Nous sommes tous des collectionneurs et des vampires.
Au fur à mesure de la vie, nous accumulons la valeur des objets que nous trouvons, nous captons l'attention des personnes que nous croisons, et nous cherchons à garder ce qui nous paraît indispensable.
Mais des deux formes de possession, laquelle est la plus sûre ?
Soyez honnêtes, vous le savez.
Les objets ne vous quittent pas.
Ils ne vous trahissent pas.Ils ne vous mentent pas, ils ne changent pas d'avis, ils n'ont pas peur, ils ne jugent pas.
Ils ne vous déçoivent pas.
Ce que vous attendez d'eux, ils vous le donnent.
Le collectionneur garde ce qu'il entasse, ses objets ne le quitteront pas d'eux-mêmes.
Le vampire dépend de ses proies, sans elles il n'est plus rien.
Le vampire dépend de ses proies, sans elles il n'est plus rien.
Il est à noter que certains vampires particulièrement manipulateurs parviennent à changer des personnes en objets.
Ils sont alors à même de les exploiter de fond en comble, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucunes ressources.
Alors, ils laissent leurs carcasses vides sur le bas-côté de la route et continuent la leur, à la recherche de nouvelles victimes.
Ils sont alors à même de les exploiter de fond en comble, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucunes ressources.
Alors, ils laissent leurs carcasses vides sur le bas-côté de la route et continuent la leur, à la recherche de nouvelles victimes.
Les personnes faisant parfois défaut, ne vaudrait-il mieux pas vivre des objets seuls ?
Non.
Mais alors, lorsque qu'un être cher nous quitte, comment comble-t-on ce vide ?
Avec quelqu'un d'autre ? Non, la valeur de chacun est trop concrète, le creux que laisse un rond ne sera pas comblé par un carré.
La valeur des choses dépend de nous, leur substance est assez molle pour combler cette récente absence.
Non.
Nous dépendons tous des autres.
En fait, nous pouvons même ne dépendre que des autres, sans la moindre possession matérialiste.Les autres nous comblent.
Mais alors, lorsque qu'un être cher nous quitte, comment comble-t-on ce vide ?
Avec quelqu'un d'autre ? Non, la valeur de chacun est trop concrète, le creux que laisse un rond ne sera pas comblé par un carré.
La valeur des choses dépend de nous, leur substance est assez molle pour combler cette récente absence.
Les objets consolent.
J'aime le matériel. Superficiel, paraîtrait-il, et comme tout le monde. Mais les (paroles de) cons ne m'intéressent pas. Être odieux, ça, en revanche... ô joie.
Pour ta part, il semblerait que tu aies déjà (tout) compris.