Mardi 23 octobre 2007 à 1:22


Être heureux.
Ce que chacun veut.

Conserver ce bonheur le plus longtemps possible.
Ce que chacun voudrait.

Souffrir du manque et de la perte.
Ce qui finit par arriver à chacun.


Et oui, moi aussi je peux faire des pseudo-poèmes que tout le monde aime parce que ça concerne n'importe qui ^o^

Sans rire, je m'interroge, qu'est-ce qui fait notre bonheur la plupart du temps ?
La possession.
Possession matérielle et spirituelle.

Nous sommes tous des collectionneurs et des vampires.

Au fur à mesure de la vie, nous accumulons la valeur des objets que nous trouvons, nous captons l'attention des personnes que nous croisons, et nous cherchons à garder ce qui nous paraît indispensable.
Mais des deux formes de possession, laquelle est la plus sûre ?
Soyez honnêtes, vous le savez.

Les objets ne vous quittent pas.

Ils ne vous trahissent pas.
Ils ne vous mentent pas, ils ne changent pas d'avis, ils n'ont pas peur, ils ne jugent pas.
Ils ne vous déçoivent pas.

Ce que vous attendez d'eux, ils vous le donnent.

Le collectionneur garde ce qu'il entasse, ses objets ne le quitteront pas d'eux-mêmes.
Le vampire dépend de ses proies, sans elles il n'est plus rien.

Il est à noter que certains vampires particulièrement manipulateurs parviennent à changer des personnes en objets.
Ils sont alors à même de les exploiter de fond en comble, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucunes ressources.
Alors, ils laissent leurs carcasses vides sur le bas-côté de la route et continuent la leur, à la recherche de nouvelles victimes.

Les personnes faisant parfois défaut, ne vaudrait-il mieux pas vivre des objets seuls ?
Non.

Nous dépendons tous des autres.

En fait, nous pouvons même ne dépendre que des autres, sans la moindre possession matérialiste.

Les autres nous comblent.

Mais alors, lorsque qu'un être cher nous quitte, comment comble-t-on ce vide ?
Avec quelqu'un d'autre ? Non, la valeur de chacun est trop concrète, le creux que laisse un rond ne sera pas comblé par un carré.
La valeur des choses dépend de nous, leur substance est assez molle pour combler cette récente absence.

Les objets consolent.

Samedi 20 octobre 2007 à 19:01


useless

à

l'





Lundi 15 octobre 2007 à 14:37

La masturbation
est un puissant somnifère.






Sur ce, je vous laisse,
je vais faire un petit somme...


   (ZzZzZz...)
    v
u_u

Dimanche 14 octobre 2007 à 4:30

J'ai envie de parler d'une musique, pas une chanson mais une musique.
C'est le genre de musique que j'aime parce qu'elle évoque quelque chose de plus profond que les bêtes "chansons" avec leurs paroles trop démonstratives, qui ne laissent pas vraiment place à l'interprétation et l'imagination.
Le style de musique à te faire planer pour peu que tu fermes les yeux et que tu parviennes à t'y noyer, le style de musique qui te fait perdre aussi facilement ta joie que ta peine, qui t'envoie hors du temps, le style de musique qui remet les pendules à l'heure.





Pour moi, elle parle du hasard "Random" en tant que concept qui nous échappe mais qui malgré tout semble suivre un certain cours et qui se manifeste spontanément "Spontaneous" dans la vie par la matérialisation d'une rencontre ou d'un accident, le genre d'évènement qu'on ne prévoit pas mais qui changent toute une vie.
Tous ces sons qui la composent semblent sortis du nulle part, des battements aléatoires qui se recoupent et forment une mélodie incertaine et changeante, mais dont on peut distinguer la structure.
Des boucles, des montées, des descentes, des crevasses, des vallées, le paysage d'une vie marquée par l'expression spontanée de quelque chose de transcendant, qui n'est ni bon ni mauvais, qui est tout simplement.




Tu ne comprends pas mon charabia ?
Je suis juste trop conceptuel pour toi ;o

Mercredi 10 octobre 2007 à 2:27

Etat de confusion avancé :
Pouce.


Ces temps-ci j'arrête pas de faire des articles que j'édite ensuite, je crois que ça montre bien à quel point je suis versatile, j'arrête pas de revenir sur ce que j'ai pu penser, croire, vouloir, je relativise tout et puis je contre-relativise, ensuite je me dis "on s'en fout" et je pars faire autre chose, après ça me rattrape en me tombant sur la tête et la douleur est difficile à ignorer alors je me demande pourquoi, où je vais, quand est-ce que ça va se passer, comment ça arrivera, est-ce que ça arrivera, que faut-il faire, sur qui puis-je me reposer, j'ai besoin de me reposer, j'ai besoin de dormir quelques centaines d'années, de me réveiller et qu'il n'y ait plus personne, que le temps s'oublie, que l'espace perde son uniformité.

J'ai envie de tout arrêter, de fuir, de me fuir, fuir ma lâcheté ma peur mon malaise ma honte ma frustration mon égocentrisme mon acidité, je ne veux plus attendre, il faut qu'il se passe quelque chose, il faut qu'il se passe quelque chose, il faut qu'il se passe quelque chose et plutôt trois fois qu'une
.


« S'il te plaît, je t'en prie dépêche-toi,
trouve-moi sur le bord de ta route et ramasse-moi,
emmène-moi avec toi et ne me quitte plus jamais. »

Mais existes-tu vraiment ?



P.S. : 69ième article, il faut fêter ça avec un smiley.

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