Jeudi 6 décembre 2007 à 1:24


Plus ça va,

moins j'aime les gens.

Mercredi 5 décembre 2007 à 21:26


- Pour vous la vérité sans failles est une donnée quantifiable,
mesurable.
Les bonnes intentions ne comptent pas, les élans de votre cœur ne comptent pas, l'affection ne compte pas, on ne peut pas apprécier la vie d'un homme au chagrin qu'il laisse à sa mort.

Mais ce n'est pas parce que ce chagrin n'est pas quantifiable ou parce que vous ne voulez pas en tenir compte qu'il n'existe pas.


Tout ça n'a aucun sens...


- Et même si je me trompe, vous êtes malheureux.
Avez-vous vraiment cru que votre but dans la vie c'était de vous sacrifier, sans jamais rien recevoir en échange ? Non.
Votre conviction profonde, c'est qu'il n'y a pas de but, pas de sens à quoi que ce soit, même tous ces gens à qui vous sauvez la vie vous les méprisez.
Les rares bonnes choses qui vous arrivent dans la vie, vous les asséchez pour les vider de leur sens.




Vous êtes malheureux et dans le néant.
Je me demande ce qui vous donne le goût de vivre.

Dimanche 2 décembre 2007 à 5:54

Ces pauvres partout dans le monde
ils ont beau avoir des tonnes de riz
leur vrai problème c'est qu'ils n'ont

pas d'bol
pour y manger.



Navré, je ne fais la vaisselle que pour moi-même.

Vendredi 23 novembre 2007 à 2:47



La vérité c'est comme la lumière,
aveugle.
Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule
qui met chaque objet en valeur.


[Albert Camus]


Comme quoi c'est vraiment pas difficile de faire un article citation/image pseudo-poétique.
Oui en effet j'en fais une affaire personnelle mais après tout personne n'est censé lire ça.
Pourquoi c'est écrit alors ? Parce qu'on ne sait jamais.



Tout le monde, surtout moi.

Mardi 23 octobre 2007 à 1:22


Être heureux.
Ce que chacun veut.

Conserver ce bonheur le plus longtemps possible.
Ce que chacun voudrait.

Souffrir du manque et de la perte.
Ce qui finit par arriver à chacun.


Et oui, moi aussi je peux faire des pseudo-poèmes que tout le monde aime parce que ça concerne n'importe qui ^o^

Sans rire, je m'interroge, qu'est-ce qui fait notre bonheur la plupart du temps ?
La possession.
Possession matérielle et spirituelle.

Nous sommes tous des collectionneurs et des vampires.

Au fur à mesure de la vie, nous accumulons la valeur des objets que nous trouvons, nous captons l'attention des personnes que nous croisons, et nous cherchons à garder ce qui nous paraît indispensable.
Mais des deux formes de possession, laquelle est la plus sûre ?
Soyez honnêtes, vous le savez.

Les objets ne vous quittent pas.

Ils ne vous trahissent pas.
Ils ne vous mentent pas, ils ne changent pas d'avis, ils n'ont pas peur, ils ne jugent pas.
Ils ne vous déçoivent pas.

Ce que vous attendez d'eux, ils vous le donnent.

Le collectionneur garde ce qu'il entasse, ses objets ne le quitteront pas d'eux-mêmes.
Le vampire dépend de ses proies, sans elles il n'est plus rien.

Il est à noter que certains vampires particulièrement manipulateurs parviennent à changer des personnes en objets.
Ils sont alors à même de les exploiter de fond en comble, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucunes ressources.
Alors, ils laissent leurs carcasses vides sur le bas-côté de la route et continuent la leur, à la recherche de nouvelles victimes.

Les personnes faisant parfois défaut, ne vaudrait-il mieux pas vivre des objets seuls ?
Non.

Nous dépendons tous des autres.

En fait, nous pouvons même ne dépendre que des autres, sans la moindre possession matérialiste.

Les autres nous comblent.

Mais alors, lorsque qu'un être cher nous quitte, comment comble-t-on ce vide ?
Avec quelqu'un d'autre ? Non, la valeur de chacun est trop concrète, le creux que laisse un rond ne sera pas comblé par un carré.
La valeur des choses dépend de nous, leur substance est assez molle pour combler cette récente absence.

Les objets consolent.

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